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La langue italienne
Cours audio d'italien et grammaire
Par son origine commune avec le français et l'espagnol, la langue italienne connait une grammaire très similaire à ces deux langues latines. On retrouve en italien des mots invariables comme les articles, les substantifs, les adjectifs, les pronoms et les verbes. Mais comme en français on retrouve aussi des mots qui sont invariables: les adverbes, les prépositions, les conjonctions et les interjections. L'ordre des mots en italien est similaire au français.
Histoire de la langue italienne
L’origine de l’italien remonte à la naissance du latin vers 1400 av. J.-C. À cette époque, le latin existait sous deux formes ; le latin dit "vulgaire" (latin parlé ou populaire) parlé par la classe paysanne et celui dit "illustré" (latin classique) parlé par les élites, souvent utilisé dans la rédaction des textes littéraires, scientifiques ou religieux. Cependant, la forme "vulgaire" sous l’influence de plusieurs facteurs des peuples Étrusques, des Osco-ombriens, des Gaulois et des Grecs a subi quelques transformations à plusieurs niveaux (syntaxique, phonétique et linguistique) ce qui a favorisé la naissance de plusieurs dialectes sur tout le territoire italien.
Comme beaucoup de pays, l’Italie n’était pas un état unifié au début de son histoire. Il s'agissait d'un vaste territoire subdivisé en régions indépendantes. Chaque province avait son dialecte, mais c’est le Toscan qui est devenu la langue véhiculaire et officielle du territoire national.
La langue de Florence : c’est vers les 9ème et 10ème siècles que les écrits dans le langage "vulgaire" ont commencé à apparaitre. C’est ainsi qu’au 13ème siècle, le langage parlée à Florence a commencé à être utilisé par les écrivains et notaires. Florence étant une grande ville, sa position géographique et économique ont favorisé l’essor des arts. L’exigence d’une langue capable d’unir l’Italie commença à se faire ressentir.
Entre 1303 et 1305, les principaux dialectes ont été recensés pour voir quel serait le plus apte et le plus digne de devenir la langue littéraire. Cette langue devrait être illustre de par sa tradition littéraire, cardinale, car elle serait le point fixe autour duquel tous les dialectes devraient tourner, noble et solennelle, car elle devrait être digne d’être employée dans les hauts lieux comme à la cour ou dans les tribunaux. Selon les recherches c’est le toscan qui satisfaisait à tous ces critères. En 1861, année de proclamation du Royaume d’Italie, le toscan a été choisi comme langue d’unification. L’Italie étant un pays plurilingue, compte plusieurs langues vernaculaires comme : le piémontais, le napolitain, le sicilien, le vénitien, le lombard, le sarde, l’émilien-romagnol, le frioulan…
Grammaire italienne
L’apprentissage d’une langue commence souvent par son alphabet, le français et l’italien étant des langues sœurs (dérivé du latin). La grammaire italienne présente beaucoup de similitude avec la grammaire française et celle de l’espagnole ainsi que le vocabulaire. L’italien est langue romane, appartenant à la même famille linguistique que le français et l’espagnol. Cependant l’alphabet italien contient 21 lettres (16 consonnes et 5 voyelles) contrairement à celui du français.
A = a ; B = bi ; C = ci ; D = di ; E = e ; F = effe ; G = gi ; H = acca ; I = i ; L = elle ; M = emme ; N = enne ; O = o ; P = pi ; Q = qu ; R = erre ; S = esse ; T = ti ; U = ou ; V = vi et Z = zeta.
Les voyelles de l'italien sont naturellement : A, E, I, O, U.
L’italien est une langue très phonétique, c’est-à-dire que les mots se prononcent tel qu’ils sont écrits. Pour aller plus vite voici quelques notions de base :
Les voyelles A, I, et O devant la lettre "C" et "G" se prononcent exactement comme en français ;
Ex : Ca = ka, Co = ko, Cu = kou ; Ga = gua, Go = guo, Gu = guou, mais Ci/Ce = tch, SCi/SCe = ch, Chi/Che = qu ; Gi/Ge = dje, Ghi/Ghe = gui/gue et Gli = yi.
La lettre "Q" est invariablement suivie par un "U" comme en français et donne le son "cou". Quant à la lettre "Z", elle donne le son "tz" comme le mot “pizza” qui se prononce “pitza”
La composition des mots en italien
En Italien, la plupart des mots finissent par une voyelle : "a" au féminin, "o" au masculin et "i" au pluriel. Les mots italiens peuvent être distingués en neuf (9) catégories ; d’une part les variables : articles, substantifs, adjectifs, pronoms, les verbes et d’autre part les mots invariables comme les adverbes, prépositions, conjonctions et les interjections.
L’article en italien
Au masculin singulier, l’article défini “il” est utilisé quand le mot qu’il précède commence par une consonne et “lo” quant à lui s’emploi devant les mots commençant par une voyelle ou dans le cas des consonnes dites impures (ps, pn, gn, x, z).
Pour le masculin pluriel, la lettre “I” est utilisée pour les consonnes et “gli” s’emploie devant les consonnes impure ou de voyelle.
Au féminin singulier, on utilise “la” devant une consonne et "l" devant une voyelle, mais au féminin pluriel c’est "le" qui est usuel dans tous les cas.
Par ailleurs, les articles indéfinis ont aussi leur mode d’emploi. Au masculin singulier, on emploie "un" de façon générale et "uno" devant les mots commençant par une consonne impure ou une voyelle, mais au féminin singulier "una" est employé devant une consonne et "un" devant les mots commençant par une voyelle. Toutefois, il faut noter qu’il n’existe pas de pluriel indéfini en tant que tel, mais on fait souvent appel au partitif masculin "degli" ou féminin "delle", ou quelques fois les indéfinis comme "qualche" et ‘’alcuni/alcune’ » qui sont deux formes pour dire en français ‘quelques’.
Les pronoms italiens
En italien, les pronoms personnels sont utilisés comme sujets quand on veut insister sur celui qui réalise l’action.
Comme français, les personnes existent
Singulier
Pluriel
1re personne
Io = je
Noi = nous
2e personne
Tu = tu
Voi = vous
3e personne
Lei = vous de politesse
Lei /ella = elle
Lui /egli= il
Loro = vous (politesse)
Loro = ils, elles
Essa/esso=elle/il (s’emploient pour désigner les choses ou les animaux) de même que essi/esse=ils/elles.
Les COD (compléments d’objet direct) en italien
Il existe généralement deux formes des pronoms C.O.D en langue italienne :
-
La forme dite faible (ou atone), qui s’utilise souvent devant le verbe. Ex : « mi segui ? » (tu me suis ?).
-
La forme forte (ou tonique), quant à lui s’emploi dans plusieurs cas :
-
Après le verbe, pour mettre en valeur le complément ou marquer l’insistance ; Ex : « segui me ? » (c’est moi que tu suis).
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Après une préposition ; ex : « l’ho fatta per voi ; partiro con te. »
-
Apres les comparatifs (come, quanto, più…di, meno…di).
-
Lorsque le pronom est attribut ; ex : « non riderei, se fossi in te. » (je ne rirais pas, si j’étais toi).
-
Dans certaines acclamations ; exemple : « povero me ! » (pauvre de moi).
Tableau à insérer
Le complément d’objet indirect (COI)
Les pronoms COI quant à eux, se distinguent du français du fait que l’italien arrive à dissocier le masculin et le féminin à la troisième personne du singulier (sans en faire à la troisième personne du pluriel).
Tableau à insérer
La préposition
Les prépositions qui contractent avec les articles :
Tableau à insérer
La préposition « per » (pour) ne se contracte plus dans la langue moderne.
Le verbe : les verbes en italien peuvent se conjuguer à tous les temps de l’indicatif, au conditionnel, subjonctif, impératif et autre comme en français. Il existe aussi trois modes impersonnels : l’infinitif, le gérondif (gerundio) et le participe. De facon générale on peut répartir les verbes en trois catégories selon leur terminaison comme en francais :
-
Les verbes en « are » (parlar =parler)
-
Les verbes en « ere » (prender= prendre) et
-
Les verbes en « ire » (partire =partir ou finire= finir).
Conjugaison des verbes italiens
Les modes impersonnels
Tableau à insérer
Le participe
L’impératif
Contrairement au français, ici l’impératif ne concerne que cinq (5) personnes.
Tableau à insérer
L’indicatif
Tableau à insérer
Plus-que-parfait de l’indicatif
Trapassato prossimo est le temps plus-que-parfait en italien et se forme avec les auxiliaires « essere » (être) et « avere » (avoir) à l’indicatif imparfait suivis du participe passé du verbe. Par ailleurs nous avons le passé antérieur et le futur antérieur.
Subjonctif
Tableau à insérer
L’imparfait du subjonctif se conjugue à toutes les personnes, à la différence du français et à l’exception de la première personne du singulier
Tableau à insérer
L’ordre des mots dans une phrase
Forme affirmative en italien
-
Sujet et complément : en italien l’ordre des mots est moins rigide qu’en français. On met en tête le mot le plus important.
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« ’Un giorno passa, poi l’altro » » ; « » passa un giorno, passa l’alto » » en français veut dire « » un jour passe puis, l’autre » »
« ’Quella casa era una stamberga »’ ; « ’era quella casa una stamberga » » en français veut dire « » cette maison était une grande baraque » »
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Complément et verbe :
-
Complément d’objet direct
-
« ’ti vorrei domanda una cosa » » en français veut dire « » je voudrais te demander quelque chose » »
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« ’Una cosa ti vorrei domanda » » en français veut dire « » il y a une chose que je voudrais te demander » »
-
Complément d’objet indirect
Ex : « ’io darei molta biada a codesto cavallo » » en français veut dire « » moi, je donnerai beaucoup d’avoines à ce cheval » »
« ’A codesto cavallo io dare molta biada » » en français veut dire « » ce cheval, moi je lui donnerai beaucoup d’avoines » »
En italien, l’inversion se fait sans rompre la structure, sans couper la phrase sans marque conventionnelle (c’est… que ; voilà ce que), répéter le complément sous forme de pronom.
Forme négative en italien
Dans la négation italienne, l’essentiel est qu'elle précède le verbe (comme en espagnol) ; au temps composé elle précède l’auxiliaire. Elle peut précéder le sujet lui-même si c’est principalement sa personne qu’on désire écarter.
Ex : « » L’autore non m’è simpàtico » » en français veut dire « » l’auteur ne met pas sympathique » »
« » Non m’è simpàtico l’autore » » en français veut dire « » il ne met pas sympathique, l’auteur » »
« » Mi è simpàtico non l’autore, ma il libro » » en français veut dire « » ce qui met sympathique ce n’est pas l’auteur c’est le livre » »
« » Non l’autore m’è simpàtico, ma il libro » » en français veut dire « » ce n’est pas l’auteur qui m’est sympathique, mais le livre » ».
Les compléments : Ici la souplesse de construction est encore plus visible ; on ne saurait guère trouver une traduction qui suive l’ordre des mots de l’exemple, et en rendre l’importance relative.
Ex : « ’ Non sai trovare una parola gentile »’ ou « ’non una parola genntile sai trovare » » en français veut dire « » tu ne sais pas trouver un mot aimable » »
Forme interrogative en italien
En italien il n’y a aucune autre marque que l’intonation de la phrase parlée, et le point d’interrogation de la phrase écrite. Il arrive donc parfois, dans une phrase un peu longue que le lecteur ne s’aperçoive qu’à la fin de sa valeur interrogative. Ajouter un pronom sujet après le verbe est un procédé lourd et désuet.
Ex : « Quello che t’ha informato così, non t’avrebbe egli preso in jiro » » en français veut dire « celui qui t’a ainsi informé ne se serait-il pas moquer de toi ? »
« O non mi consci ? » ou « che non mi coonosci » ou « O che non mi conosci ? » en français veut dire « Est-ce que tu ne me reconnais pas ? »
Eu égard à tout ce qui précède, l’importance de la culture italienne s’étend de la civilisation romaine à la renaissance et touche toute l’Europe contemporaine. Ainsi donc l’italien la 14e place dans le classement des langues les plus parlées au monde. C’est la langue officielle d’Italie, du Vatican, de la Suisse, de la Slovénie et de Saint-Marin. Mais elle est aussi parlée également dans les autres pays comme en Corse, à Malte, aux Etats-Unis, en Somalie, en Amérique du Sud et dans d’autres comme l’Australie, le Canada, le Brésil, l’Argentine, la Croatie, l’Albanie, l’Ethiopie, l’Erythrée, en Lybie.